Deux médecins de pmi viennent de sonner l’alarme sur le nombre de plus en plus important de jeunes enfants abandonnés de longues heures devant la télévision, et souffrant de graves retards dans leurs apprentissages et leur socialisation [1]. Des psychomotriciens voient aussi de plus en plus souvent des enfants présentant une motricité réduite à deux gestes seulement, celui de refermer leur main sur un objet et celui de frotter avec leur index, autrement dit, les deux gestes correspondant à l’utilisation d’un smartphone. Ces attitudes, qui témoignent de carences éducatives graves et qui peuvent évoquer par certains aspects un syndrome autistique, sont heureusement rapidement régressives si l’environnement change. Hélas, ce n’est pas si facile à obtenir. Si la télévision marche en permanence dans certains foyers où se trouve un bébé, ce n’est en effet pas pour lui qu’on l’allume. C’est le moyen pour les adultes d’oublier leurs difficultés quotidiennes, la souffrance au travail, la solitude au domicile et l’angoisse des fins de mois.
Mais que font exactement les écrans à nos enfants ?
Commençons d’abord par rappeler les connaissances scientifiques dans ce domaine. Quelles que soient les formidables opportunités que les écrans peuvent offrir après 8 ans, les recherches ne cessent d’alerter sur leurs dangers pour les enfants les plus jeunes. Si l’utilisation créative des écrans est le défi majeur pour les enfants d’âge scolaire, c’est le contrôle du temps d’écran qui constitue le problème majeur pour les plus petits.
Faisons une comparaison :
Quel parent mettrait un saladier de crème au chocolat sur la table basse de son salon avec une cuillère à côté pour que son bébé puisse se servir quand il en a envie ? Aucun, bien sûr ! Et pourtant, c’est exactement la même chose que font les parents qui laissent une télévision allumée et une télécommande à disposition dans une pièce où se trouve un jeune enfant ! Et c’est aussi la même chose avec les tablettes et les smartphones.
Le risque d’un usage excessif de ces outils est d’autant plus grand qu’ils proposent à notre attention des produits aussi attractifs pour notre cerveau que le sont les barres chocolatées et les sodas pour notre palais. Les programmes prétendument adaptés aux jeunes enfants ne sont pas « trop gras, trop salés, trop sucrés », pour reprendre les termes de la campagne de l’inpes (Institut national pour l’éducation à la santé) en faveur d’une alimentation équilibrée, mais « trop colorés, trop émouvants, trop mouvementés », au risque de leur faire perdre le goût des rythmes lents, des mondes nuancés et du plaisir d’être seul avec soi-même. Mais le plus grave est qu’ils les détournent aussi d’apprentissages cognitifs, manuels et relationnels essentiels, avec des conséquences graves à la fois sur leur développement cognitif et sur leurs compétences sociales. Après des premières études centrées sur la prise de poids et l’accroissement du risque d’obésité [2], les chercheurs se sont rapidement concentrés sur les conséquences des écrans à l’égard des apprentissages et de la sociabilité. Chaque heure passée par un jeune enfant devant un écran lui est volée sur ces acquisitions légitimes, et les effets s’en font sentir bien au-delà des premières années.
Non seulement la télévision et les dvd n’accroissent pas la capacité linguistique des enfants qui les regardent, mais ils ralentissent au contraire leurs apprentissages [3]. Ces travaux ont été d’autant plus importants que certains dvd sont explicitement conseillés aux parents dans le but de favoriser l’apprentissage du langage chez leurs enfants. Il s’agit évidemment de publicités mensongères ! Par ailleurs, pour un enfant de moins de 24 mois, il est impossible de parler de programmes « adaptés ». Seul compte le nombre d’heures passées devant l’écran. Le fait que les programmes dits « adaptés » n’aient pas plus d’effets positifs sur l’acquisition du langage que les autres, est lié au fait que ces programmes s’accompagnent de propos dont les intonations ne s’adaptent évidemment jamais à l’état psychologique du bébé. La télé ne lui parle jamais, parce que la télé, ce n’est personne.
La télévision nuit également au développement des capacités d’attention et de concentration d’un enfant s’il joue dans une pièce où elle est allumée, et ce, même s’il ne la regarde pas [4]. Comment est-ce possible ?
De la même façon que nous apprenons à nager en nageant et à conduire un véhicule en conduisant, le bébé apprend à se concentrer en se concentrant. Plus il est sécurisé dans une ambiance calme, et plus ses périodes spontanées de jeu sont longues, et il a été montré que c’est un excellent indicateur de ses capacités d’attention et de concentration ultérieures. Au contraire, plus ses périodes de jeu sont réduites par un environnement qui le dérange, et plus cela laisse présager de difficultés de concentration et d’attention ultérieures. Et c’est évidemment le cas quand le bébé est dans une pièce où un écran fonctionne !
Ces résultats ont été largement confirmés par les études de Linda Pagani. Ce professeur à l’Université de l’École de psychoéducation de Montréal a en effet lancé en 1997 la première étude longitudinale sur les conséquences à long terme de la consommation télévisuelle précoce du jeune enfant (en 1997, il n’y avait ni tablettes ni smartphones). En 2010, elle a montré que chez les enfants ayant passé plus d’une heure par jour devant le petit écran à l’âge de débuter la marche, il existe à 10 ans non seulement un risque d’obésité accru mais aussi une baisse de l’intérêt en classe et une diminution des habiletés mathématiques, que l’auteur met en lien avec une moindre capacité d’attention et de concentration [5]. Ces enfants étaient globalement moins autonomes, moins persévérants et moins habiles socialement.
Bien que cela n’ait pas fait l’objet d’études au même titre que les domaines évoqués, il est impossible d’ignorer les effets de la consommation télévisuelle précoce, ou de l’utilisation non contrôlée des tablettes, sur la construction du rapport au temps. Lorsque l’enfant gribouille, empile des cubes, ou déplace un jouet, il découvre en effet en même temps sa capacité à modifier le monde et le fait que cette modification est irréversible. Mais avec la télévision, ou un dvd, tout se passe dans un éternel présent : les écrans sont si agréables à regarder que nous ne sommes à aucun moment enclins à nous souvenir de ce que nous avons vu auparavant pour comprendre ce que nous sommes en train d’y voir. Chaque instant s’y suffit à lui-même, rempli de couleurs, de mouvements et d’émotions. Quant aux logiciels sur tablettes, ils immergent plus encore les jeunes enfants dans un monde de réversibilité permanente et totale, puisqu’il est possible à tout moment de revenir en arrière et de faire réapparaître ce qu’on vient d’effacer. D’où, évidemment, une difficulté à concevoir l’irréversibilité des actions, et le risque d’une minimisation des conséquences des comportements.
L’enfant renforce normalement ses capacités d’interaction sociale dans tous ses jeux spontanés, mais la télévision a plutôt l’effet contraire : renforcer sa passivité. Cela a été prouvé expérimentalement par le fait qu’une consommation d’écrans supérieure à une heure par jour dans la petite enfance augmente le risque d’être constitué en victime ou en bouc émissaire par les camarades de classe. Ce risque est même considérable puisque chaque heure de télévision quotidienne en plus entre 2 et 3 ans augmente ce risque de 10% à l’âge de 10 ans [6]. En effet, l’enfant qui se perçoit seulement comme quelqu’un à qui il arrive des choses est moins enclin à répondre à des agressions mineures qu’un enfant convaincu que ses réponses vont mettre un terme à celles-ci. Les agresseurs le repèrent vite, et ils augmentent progressivement la gravité de leurs violences à l’égard de ces enfants peu réactifs, jusqu’à les constituer en bouc émissaire. Ce phénomène est souvent peu perçu par les enseignants, qui ont l’impression que les enfants gros consommateurs de télévision seraient les plus agressifs. C’est oublier que ce sont souvent les mêmes, mais que les agressions dont les agresseurs désignés peuvent être victimes se déroulent dans des espaces inconnus de l’enseignant. C’est d’ailleurs ce qu’a montré la dernière publication de Linda Pagani.
En 2016, cet auteur a publié les résultats de son étude sur les conséquences de la consommation télévisuelle à 2 ans et demi sur les compétences sociales à l’âge de 13 ans [7]. Pour cela, elle a évalué les difficultés relationnelles autodéclarées des adolescents de son échantillon dans quatre domaines : la tendance à la victimisation, l’isolement social, la tendance à des agressions pro-actives (c’est-à-dire tournées vers des enfants dont ils n’avaient pas eu à souffrir eux-mêmes d’agression), enfin, les comportements antisociaux. Son étude montre que le fait d’avoir eu une consommation télévisuelle importante à l’âge de 2 ans et demi accroît, à 13 ans, le risque de victimisation et d’isolement social, et favorise l’adoption d’un comportement violent et antisocial envers les autres élèves. Autrement dit, la victimisation et l’agression ne s’excluent pas, mais constituent au contraire les deux facettes complémentaires d’un défaut dans la construction de l’empathie. Les premières années de la vie constituent en effet un moment particulièrement critique dans le développement des zones du cerveau impliquées dans l’autorégulation de l’intelligence émotionnelle. C’est à cet âge que l’enfant apprend à constituer le visage de l’autre comme support de construction émotionnelle partagée. Or, chaque heure passée devant un écran est perdue pour un échange en face à face avec un adulte ou un autre enfant. Et cela est d’autant plus grave que, dans la petite enfance, le nombre d’heures de veille dans une journée est limité.
Ainsi, plus les enfants passent de temps devant la télévision ou seuls devant des tablettes, et moins ils en ont pour les jeux créatifs, des activités interactives et d’autres expériences cognitives sociales fondamentales. Des compétences telles que le partage, l’appréciation et le respect des autres, qui sont des acquisitions enracinées dans la petite enfance, s’en trouvent menacées. L’adolescent antisocial qui fuit la relation pour se réfugier dans des pratiques d’écran répétitives et stériles, bien souvent, est moins coupable d’abus que victime d’une immersion trop précoce et trop massive dans les écrans.
L’adolescent antisocial qui fuit la relation pour se réfugier dans des pratiques d’écran répétitives et stériles, souvent, est moins coupable d’abus que victime d’une immersion trop précoce et trop massive dans les écrans.
Hélas, l’inpes n’a pas jugé utile à ce jour de se mobiliser et de lancer autour des écrans une campagne semblable à celle qui nous rappelle, sur toutes les publicités alimentaires, d’élémentaires conseils de diététique. Et nous attendons toujours que les carnets de santé comportent des conseils aux jeunes parents sur l’usage familial des écrans. C’est donc à la société civile de se mobiliser. La campagne d’affiches et de conférences dite des « balises 3-6-9-12 [8] » veut contribuer à cette indispensable éducation des parents à l’usage familial des écrans, sur le thème : « Apprendre à s’en servir, apprendre à s’en passer [9]. » Cette campagne est construite autour de trois principes : l’alternance, qui consiste à encourager la diversité des activités, avec et sans écrans, en privilégiant la création sur la seule consommation ; l’accompagnement, qui implique notamment de parler avec l’enfant de ce qu’il fait et voit sur les écrans ; enfin, l’éducation à l’autorégulation, notamment en nommant les temps d’écran et en encourageant l’enfant à toujours associer ses consommations d’écran à une durée. Les temps d’écran devraient en effet devenir dans l’éducation de l’enfant à tout âge l’équivalent de l’assiette dans l’éducation alimentaire. Reprenons notre comparaison du saladier de crème au chocolat. Le parent ne le met pas devant son bébé en le laissant se servir. Il place une assiette devant l’enfant et lui donne une portion. La durée d’écran est dans l’éducation aux outils numériques exactement l’équivalent de l’assiette et de la portion dans l’éducation alimentaire. Et de la même façon qu’un grand frère peut avoir deux cuillères de crème au chocolat alors que le jeune enfant n’en a qu’une seule, il peut avoir deux ou trois fois quinze minutes d’écran là où le jeune enfant doit se contenter d’un seul quart d’heure.
Tous les professionnels de la petite enfance ont un rôle majeur à jouer dans cet effort de prévention. Ils ont la confiance des parents et ils peuvent être de puissants relais éducatifs. Il suffirait pour cela qu’ils prennent l’habitude de demander, lors de chaque entretien, si l’enfant a une télévision dans sa chambre et combien de temps il passe par jour à la regarder, puis de consacrer quelques minutes pour expliquer aux parents les dangers d’une consommation télévisuelle précoce et les bienfaits pour l’enfant d’une vie familiale dans laquelle on se parle et où on joue ensemble. Ils peuvent aussi, en lien avec les éducateurs, enseignants, parents et élus locaux, organiser des « semaines pour apprendre à voir autrement », parfois improprement appelées « semaines sans écran », qui valent d’abord par la possibilité de créer du lien social et de lutter contre la solitude des familles les plus démunies [10]. Pour les enfants plus grands, les « festivals de création numérique [11] » permettent aussi de créer les conditions d’une utilisation créative et socialisante de ces technologies. N’oublions jamais que les troubles liés à une exposition trop massive et trop brutale aux écrans sont réversibles lorsque de nouvelles conditions éducatives sont mises en place.
À oublier que les écrans sont un problème de santé publique dès la naissance, nous risquons de laisser s’installer des situations bien plus difficiles à gérer ultérieurement. Bien sûr, ces mêmes technologies permettent aux enfants qui y ont été introduits au bon moment et de la bonne façon d’entreprendre quelque chose de neuf que nous n’avions pas forcément prévu, et les prépare à la tâche de renouveler le monde. Mais une vie quotidienne active et interactive à l’âge préscolaire est indispensable pour développer les compétences cognitives et relationnelles qui joueront plus tard un rôle clé dans cette entreprise. Et pour faire passer le message que les écrans sont une formidable opportunité pour l’enfant en âge scolaire, il faut commencer par ne pas sous-estimer leurs dangers sur les enfants d’âge préscolaire. Mais l’inverse est tout aussi vrai. Les indispensables campagnes destinées à mettre en garde contre les graves dangers des écrans chez les enfants d’âge préscolaire devraient toujours s’accompagner de conseils pour permettre leur utilisation raisonnée et créative chez les enfants d’âge scolaire. Si les efforts des pouvoirs publics, et des réseaux associatifs, ne portaient que sur les inconvénients des écrans, il y aurait un grand danger d’accréditer auprès des parents l’idée qu’ils seraient un produit toxique à l’égard duquel les jeunes développeraient une catastrophique addiction. Ce serait en effet un danger pour trois raisons au moins : d’abord, parce que la grande majorité des jeunes ayant grandi avec les écrans les gèrent pour le meilleur, comme l’a montré une récente enquête sur les Millennials [12], ces jeunes âgés de 13 à 34 ans, nés en plein essor de l’ère numérique ; ensuite, parce qu’aucun chercheur ne défend l’idée qu’il existerait une addiction aux écrans en eux-mêmes : les mécanismes biologiques en jeu, les effets de la privation et les risques de rechutes après « sevrage » ne sont pas comparables à ceux qui existent dans la consommation de substances toxiques [13]. Mais surtout, parce que l’addiction étant, comme chacun le sait, une maladie dont on sort encore mieux quand on est aidé par un médicament, le risque serait que des parents se tournent vers leur médecin traitant pour savoir quelle drogue donner à leur enfant. Des laboratoires pharmaceutiques ont déjà des molécules prêtes ! Ne tentons pas le diable en parlant d’addiction !
Enfin, n’oublions jamais que c’est la solitude et le sentiment d’abandon qui amènent des parents à laisser de longues heures leurs enfants devant des écrans. Quand des parents sont trop marqués par la frustration, le sentiment de déshumanisation et la rage impuissante, comment pourraient-ils s’occuper de leurs enfants ? Ils ne peuvent même pas les voir, et encore moins leur sourire. C’est pourquoi se contenter de conseiller la limitation du temps d’écran serait se donner bonne conscience facilement et, en même temps, commettre une grave erreur. Ce serait confondre la cause réelle, à savoir la misère sociale et le désespoir de ces parents souvent isolés, avec le moyen par lequel ils tentent de rendre leur vie supportable, à savoir les écrans. Et ils seraient légitimement en droit de penser que leurs problèmes sont ignorés. L’essentiel est donc d’abord de mettre en place à leur égard une politique de soutien et d’accompagnement social, afin qu’ils aient le temps et les ressources nécessaires pour communiquer avec leurs enfants. La société civile a également un rôle important à jouer, par exemple en organisant, en lien avec les éducateurs, enseignants, parents et élus locaux, des « semaines pour apprendre à voir autrement », qui valent d’abord par la possibilité de créer du lien social et de lutter contre la solitude des familles les plus démunies [14]. Les campagnes de prévention n’en seront que mieux entendues, et suivies, même si ce n’est pas dans les proportions que l’on souhaiterait.
Le combat pour les bébés d’aujourd’hui est un combat pour la société de demain.
Notes
[1] https://www.gynger.fr/ecrans-et-autisme-un-medecin-de-pmi-lance-lalerte/
[2] B. A. Dennison, T. A. Erb, P. L. Jenkins, « Television viewing and television in bedroom associated with overweight risk among low-income preschool children », Pediatrics, 109, 2002, p. 1028-1035.
[3] F. J. Zimmerman, D. A. Christakis, « Children’s television viewing and cognitive outcomes: a longitudinal analysis of national data », Arch. Pediatr. Adolesc. Med., 159 (7), 2005, p. 619-625.
[4] M. E. Schmidt, T.A. Pempek et coll., « The effects of back-ground television on the toy play behavior of very young children », Journal Child Dev., 2008, 79 (4), p. 1137-1151.
[5] L. S. Pagani, C. Fitzpatrick, A. B. Tracie, A. Dubow, « Prospective associations between early childhood television exposure and academic, psychosocial, and physical well-being by middle childhood », Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, 2010.
[6] Ibid.
[7] L. S. Pagani, F. Lévesque-Seck, C. Fitzpatrick, « Prospective associations between televiewing at toddlerhood and later self-reported social impairment at middle school in a Canadian longitudinal cohort born in 1997/1998 », Psychological Medi-cine, Cambridge University Press, 2016, p. 1-9.
[8] Cette campagne est relayée par une association (Trois, six, neuf, douze), par un site web (www.3-6-9-12.org) et par une campagne d’affiches soutenue par les éditions érès. Les affiches sont destinées à être placées dans les écoles, les crèches, les pmi, les cabinets de pédiatrie, orthophonie, psychologie, etc.
[9] Les balises 3-6-9-12 ont été adoptées en 2011 par l’Association française de pédiatrie ambulatoire (afpa) et ont reçu le soutien de l’Académie des sciences dans son avis du 22 janvier 2013, et du Bureau de l’action médico-sociale et de la prévention en administration centrale qui leur a consacré une large place dans son Guide de prévention environnement et santé. Elles ont également été distinguées en 2013 à Washington par un Award « For Outstanding Achievment », décerné par le Family Online Safety Institute (fosi).
[10] Pour plus d’information, voir S. Tisseron, 3-6-9-12, apprivoiser les écrans et grandir, Toulouse, érès, 2013 ; et aussi www.3-6-9-12.org
[11] Ibid.
[12] http://www.mediametrie.fr/comportements/communiques/ media-in-life-2016-les-millennials-qui-sont-ils-vraiment.php?id=1669
[13] Avis de l’Académie de médecine, mars 2012.
[14] Pour plus d’information, www.3-6-9-12.com
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